La filière Qualité – Sécurité – Environnement à Malte

La filière Qualité – Sécurité – Environnement à Malte

Les étudiants de la filière Qualité/Sécurité/Environnement (Bac +3 à Bac +5) de l’Ecole Supérieure La Raque, accompagnés de leurs professeurs Mme Déborah GRADY et Mr Patrick COLOMA LINSELLE de RYCKE, ont eu l’opportunité de découvrir, lors de leur voyage d’études en avril 2019, l’Ile de Malte. Des sorties professionnelles et culturelles ont été organisées pour leur enseigner l’histoire de cette ile et les problèmes auxquels elle est confrontée actuellement.

Les étudiants ont été ainsi encadrés, lors de sorties et de conférences, par des professeurs de l’Université de la Valette afin de les sensibiliser à la problématique des paysages méditerranéens (construction de murs autour de parcelles de terre, érosion des sols, impact du climat chaud et sec, plantes invasives). D’autre part, ils ont été également sensibilisés à une autre problématique non négligeable celle de la gestion de l’eau sur l’île.

En effet, l’île se trouve actuellement confrontée à un déficit en pluie. De plus, la demande en eau potable s’est amplifiée, depuis ces dernières années, en raison de la croissance démographique, de l’essor d’un tourisme en pleine expansion et des besoins de l’agriculture locale.  Les nappes phréatiques sont donc de plus en plus sollicitées. Plus près des côtes, elles sont infiltrées par l’eau salée de la mer et sur les terres, les nappes sont infiltrées par les eaux usées et les déchets. A plus long terme, la montée des océans pourrait même accélérer leur salinisation et mettre en danger l’équilibre hydrique de l’île. Pour répondre à cette demande de plus en plus croissante de l’eau potable, Malte a décidé d’investir dans des technologies innovantes, comme par exemple, la mise en place de trois usines de désalinisation de l’eau de mer.

Ensuite, les étudiants ont découvert la réserve naturelle de SIMAR qui est une réserve ornithologique entièrement protégée. Les zones humides offrent un refuge sûr pour les oiseaux résidents et migrateurs. Ils ont eu l’occasion de voir d’autres espèces protégées comme le caméléon maltais.

 Le dernier jour a été consacré à la culture et à l’histoire maltaise. Les étudiants sont partis à la découverte de l’ile de GOZO, seconde ile de l’archipel. Ils ont visité les ruines des temples Ggantija, qui ont été érigés vers  5000 ans av. J-C et font ainsi partis des premières constructions humaines retrouvées à ce jour.

Les principales activités de l’île sont l’agriculture, le tourisme et la pêche, ce qui les a amenés à visiter, la baie de Dwejra signifiant cabane de pêcheur. Les étudiants sont donc montés sur des bateaux de pêcheurs afin d’observer la biodiversité et la formation géologique remarquable de cette ile. Au travers de cette eau d’un bleu profond, la présence de coraux rouges violacés et de diverses espèces de poissons ont attiré leur attention.

Pour terminer leur voyage d’études, ils se sont  rendus à la citadelle de Gozo, qui surplombe la cité de Victoria depuis ses hauts remparts. Elle a été érigée par les Chevaliers de l’Ordre de Malte, et protégeait ainsi les gozitains contre toute attaque étrangère.

Bien que sa taille ne soit pas comparable à celle de la cité fortifiée de Carcassonne, la citadelle de Gozo n’en reste pas moins impressionnante vu la hauteur de ses remparts et la présence d’un grand nombre de système de défense (40 canons).

Tout au long de leur voyage d’études, les étudiants ont eu l’occasion de goûter aux différentes spécialités maltaises.

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